Teintures mères homéopathiques

Comment sont fabriquées les teintures mères et d'où viennent elles ?

À l'origine, Hahnemann élaborait lui-même les médi­caments qu'il administrait à ses patients au sein de laboratoires spécialisés ; ses successeurs firent de même pendant des décennies.

Comme les utilisateurs de médicaments homéopathiques furent de plus en plus nombreux, il fallut préparer des quantités de médicaments de plus en plus importantes.

C'est pour faire face à cette demande et pour être certains d'avoir des médicaments fabriqués avec le maximum de rigueur, de fiabilité et de reproductibilité que des médecins prescripteurs français initièrent eux-mêmes la création de laboratoires homéopathiques au début du XX^e siècle.

En France, aujourd'hui, seuls les pharma­ciens d'officine sont autorisés à distribuer les médicaments homéopathiques à usage humain ; les docteurs vétérinaires, quant à eux, sont autorisés à distribuer les médicaments destinés à traiter ou à prévenir les mala­dies des animaux.

Vous pouvez retrouver sur notre pharmacie en ligne différentes teintures mères homéopathiques utilisées dans le traitement d'une multitude de pathologies telles que la teinture mère Ribes Nigrum Boiron utilisée dans le traitement des douleurs à la fois d'origine musculaire et articulaire.

Vous êtes stressés ? La teinture mère Crataegus oxyacantha des laboratoires Boiron est un médicament homéopathique traditionnellement utilisé dans le traitement  de l’anxiété, la nervosité et l’insomnie de l’enfant et de l’adulte.

La préparation des médicaments homéo­pathiques est du ressort exclusif des phar­maciens ; celle-ci est essentiellement assu­rée par les laboratoires, qui associent res­pect de la tradition hahnemannienne et innovations techniques.

Pour cela, une équipe pluridisciplinaire, composée de pharmaciens, de vétéri­naires, de chimistes, de botanistes et de techniciens, assure au sein du laboratoire un suivi et un contrôle permanents de toutes les étapes de la fabrication des médicaments : constitution des souches, dilution, imprégnation, conditionnement.

Les pharmaciens disposant d'un prépara­toire répondant aux normes de fabrica­tion sont également autorisés à prépa­rer les médicaments homéopathiques.

Les matières premières : les souches

L'homéopathie utilise près de 3 500 sub­stances (souches) différentes, provenant en quasi-totalité des 3 règnes (minéral, végétal et animal) et de la chimie (miné­rale et organique).

L'approvisionnement des plantes est cadencé par le rythme naturel des saisons. Chaque plante est identifiée sous sa déno­mination internationale (nom latin) après avoir satisfait à tous les tests scientifiques de reconnaissance.

Dans leur immense majorité, les plantes sont utilisées fraîches après avoir été récoltées à l'état sauvage dans leur environnement naturel ; les conditions de prélèvement respectent l'équilibre naturel de la flore et de la faune.

Tous les prélèvements sur animaux sont effectués par des vétérinaires. Les labo­ratoires s'approvisionnent auprès de sociétés spécialisées qui garantissent la qualité et l'origine des souches et qui four­nissent chaque souche animale sous forme lyophilisée.

Les produits minéraux et chimiques sont identifiés selon les critères habituels dans ce domaine.

Préparation pour la dilution

Si elle est soluble dans l'eau ou dans l'al­cool, la souche est mise à macérer (plu­sieurs jours s'il s'agit d'une souche d'ori­gine végétale) dans un mélange eau/ alcool ; les proportions de chacun des composants de la préparation sont par­faitement définies.

Cette macération est ensuite filtrée : on obtient ainsi une tein­ture mère (TM).