Remèdes homéopathiques contre la fièvre

Qu'est-ce que la fièvre ?

La fièvre se caractérise par une élévation de la température interne du corps au-dessus de 37,5 °C témoignant d'une réaction de l'organisme dans le cadre d'une infection ou d'un syndrome inflammatoire.

La fièvre peut être un symptôme isolé ; elle peut être accompagnée d'autres manifestations qui orientent le diagnos­tic : courbatures et syndrome grippal, inflammation de la gorge et angine, dou­leur rénale et infection urinaire, etc.

Dans un contexte infectieux, la fièvre est avant tout « antibiotique » : elle s'op­pose à la prolifération des microbes (bac­téries et virus) qui se développent le plus volontiers à 37 °C.

C'est pourquoi, tant que la fièvre est bien tolérée, il convient de ne pas chercher à abaisser d'emblée la température par l'emploi systématique d'antithermiques.

Quels sont les traitements homéopathiques utilisés pour soigner une fièvre ?

Vous pouvez retrouver sur notre site de pharmacie en ligne des médicaments homéopathiques des laboratoires Boiron préconisés dans le traitement de la fièvre et de l'état grippal.

En effet, les médicaments homéopathiques sont parfaitement adaptés à cette situation et, en les employant, on observe un raccour­cissement de la durée du processus fébrile.

Il faut cependant savoir qu'ils n'entraînent pas forcément une diminution tempo­raire de la température dans la demi-heure qui suit la prise du médicament, comme c'est le cas pour les antipyrétiques tels que l'aspirine ou le paracétamol contenu par exemple dans les médicaments de la gamme Doliprane.

Les tubes granules et doses homéopathiques suivants seront admi­nistrés à raison de 5 granules toutes les heures, puis les prises seront espacées en fonction de l'amélioration observée.

Nos pharmaciens vous conseillent de prendre :

♦ Aconitum napellus 15 CH lorsque la fièvre est d'installation rapide et d'une grande intensité et que l'intensité maxi­male des symptômes se situe vers minuit.

La peau du malade est chaude, rouge et sèche ; il existe la plupart du temps une sensation de soif ; tardant à survenir, la transpiration procure au malade une sen­sation de mieux-être.

Conjointement, il peut exister un certain degré d'angoisses traduisant par un réveil brutal accom­pagné de palpitations au décours d'un cauchemar ; chez le nourrisson et chez le jeune enfant, on observe des cris et/ou des pleurs, leur visage ayant volontiers l'air effrayé.

Ce type de fièvre se rencontre volontiers après l'exposition à une varia­tion brutale de la température exté­rieure (froid vif ou chaleur caniculaire).

Le traitement peut aussi être poursuivi par un ou plusieurs des médicaments suivants :

♦ Apis mellifica 9 CH lorsqu'on note une alternance sécheresse/transpiration au niveau de la peau et que le patient n'est pas assoiffé ; toutefois, l'ingestion de bois­sons fraîches peut améliorer temporairement une sensation de brûlure perçue dans la bouche.

♦ Belladonna 9 CH lorsque la fièvre est d'installation rapide, oscillante par la suite, avec visage rouge, chaud et moite, sueurs importantes et photophobie (gêne ocu­laire occasionnée par la lumière) ; le des­sèchement de la bouche entraîne une soif vive ;

♦ Bryonia alba 9 CH lorsque la fièvre s'ac­compagne de sueurs et d'une soif intense (sensation de sécheresse de la bouche) ainsi que d'une céphalée, de douleurs ocu­laires et/ou de douleurs articulaires dont l'intensité augmente au moindre mou­vement.

♦ Ferrum phosphoricum 9 CH lorsque la température s'élève progressivement - tout en restant inférieure à 39 °C - et s'accompagne d'une asthénie ainsi que d'une alternance de pâleur et de rougeur du visage ; la peau est moite sans transpi­ration abondante ; le patient peut être gêné par une otalgie (douleur d'oreille), quelques quintes de toux ou une épistaxis (saignement de nez).

♦ Stramonium 15 CH chez les enfants pré­sentant, en plus des critères justifiant l'em­ploi de Belladonna, des hallucinations et une peur de l'obscurité.

En plus du trai­tement spécifique, ce médicament est indiqué dans le traitement de la fièvre chez les enfants ayant présenté une convulsion hyperthermique.

Enfin la prise d'une dose de Sulfur 30 CH est justifiée au début de toute poussée de fièvre.

Commentaires

Toute fièvre persistante nécessite un avis médical.

Il est habituel de lire que Sulfur est un médicament homéopathique dont le maniement est déli­cat dans les poussées fébriles aiguës à cause d'un risque non négligeable de sur­venue d'otite. 

Il est donc préférable d'évi­ter de donner ce médicament chez l'en­fant en dehors d'un avis médical. Certains épisodes fébriles récurrents peu­vent être traités par des médicaments préparés à partir de Chininum sulfuricum.